L’histoire de « Je mets mon arc dans la nuée… » a
commencé par quelques lectures qui répondaient à de
nombreuses interrogations sur la faiblesse de tout homme,
ses efforts pour s’en sortir, vains quand il s’imagine
combattre seul, fructueux quand enfin il s’abandonne à
l’Amour toujours présent.
Les 7 Péchés Capitaux sont le prétexte pour évoquer ce
conflit intérieur. Il ne s’agit pas là d’une réflexion
théologique mais d’un travail d’artiste. La manifestation de
la souffrance, la force d’un combat caché ou avoué, une
présence aimante, douce, vibrante, lumineuse ; tout ceci est
exprimé par une pâte vive, dynamique, variée selon les
sentiments éprouvés.
Travaillés sous la forme de 7 triptyques, ces tableaux
représentent la transformation qui s’opère en tout homme qui
ne désire plus souffrir. Ils représentent deux êtres avant
et après ce combat, sur fond de nature, lieu de vie et
reflet de nombreux sentiments. |
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La partie gauche du triptyque, montrant l’homme dans sa souffrance, est
peint en glacis. C’est l’homme dans sa pauvreté – « Où te
caches-tu ? ».
La partie centrale, zone de combat, a une couche picturale variée, liée
au type de péché évoqué. La tension est forte car le confort
du péché puissant.
La partie droite, exposant l’homme dans la lumière vers laquelle il s’est
tourné, a plus de matière. Elle exprime ainsi tout ce que la
vie a apporté pour en arriver à l’acceptation de cette
rédemption. Un nouvel homme est façonné, toujours entaché du
péché – zones d’ombre – mais accueillant enfin cet Amour
offert. Travail patient de l’Amour de Dieu.
L’arc-en-ciel est là pour nous rappeler l’alliance entre Dieu et les
hommes. Chemin et médiation entre l’ici-bas et l’au-delà,
pont entre l’autre monde et le nôtre. |